Suite à certains désagréments logistiques ou qui en tous cas n’incombent en rien leur responsabilité à eux, les pionniers se sont vu privés de leur projet de camp préparé durant l’année. Ceci à moins d’une semaine du départ prévu.
Après une courte période de légitime amertume générale, la jeunesse s’est montrée digne ! L’enthousiasme et le dynamisme des pionniers, ainsi que les liens créés entre eux pendant un ou deux ans, ont favorisés une rapide volonté de faire valoir leur droit de vivre un camp, malgré les obstacles et les catastrophes. Aidés de leurs animateurs et de l’équipe d’unité ad interim, ils s’organisent pour pouvoir partir ce lundi 06 juillet. Ils se voient chaque jour pour préparer une visite de quelques camps scouts et guides belges, auxquels ils ont proposés d’animer des soirées pour les jeunes, et de leur offrir un feu d’artifice. Ils réaliseront aussi un reportage photo/vidéo, avec un concept encore mal défini pour l’instant (mais qui prend forme). Il feront aussi du kayak, après quelques kilomètres de marche, de train, de bus … Au cœur des cantons de l’est et de la jungle wallonne (oui oui, c’est bel et bien une aventure).
Ce mini-camp (mais grand dans les valeurs qu’il porte), est un projet entièrement auto-financé par les pionniers grâces aux activités de financement réalisées pendant l’année, sans mise à contribution des parents. Ils peuvent en être fiers. Comme ils peuvent être fiers de s’être relevés si vite après l’effondrement de leurs espoirs marocains .
Ils ont toute notre admiration, et tous nos encouragements pour vivre 4 jours mémorables qu’ils s’offrent à eux et aux jeunes des camps qu’ils visiteront.
L’équipe d’Unité a.I